Bonjour,
Je suis content, nous atteignons un point important de notre démarche : comprendre précisément les flux d’échange entre deux entreprises (ou entité car c'est plus valable au delà des entreprises) dans le monde moderne.
Nous sommes à ce niveau dans le cadre d’une relation entre deux entités (cf posts précédents). Nous ne traitons pas des dimensions communes aux entités (légale, réglementaire,...).
Les catégories de valeur à ce stade forment 1+2 catégories. La catégorie « engagements » est commune au deux entités, puis les catégories « réalisation » et « monétaire » sont pertinentes pour chacune d'elle séparément en fonction de son rôle dans l'échange. Ensemble, ces catégories permettent de qualifier très précisément les flux associés au poste client des entités.
Ci dessous, le tableau synthétique, explicité par la suite:
Structure statique des flux poste client |
Orientation du flux |
Créancier à débiteur |
Débiteur à Créancier |
Nature du flux |
Engagements |
Créances à la date t2 avec paiement à échoir à la date t7 |
Règlements à la date t4, avec paiement à échoir à la date t5 Dont chèque/virement et effets (traite,BO) |
Avoirs à la date t3 |
Contrepartie réalisation |
Prestation effective réalisé à la date t1 |
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Contrepartie monétaire |
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Paiement réalisé à la date t6 |
Lorsque l’on considère la relation d’échange entre les deux entités, les notions pertinentes pour qualifier l’une ou l’autre sont :
- Le créancier : celui qui dispose d’un droit à être payé pour quelque chose qu’il est tenu de faire.
- Le débiteur : celui qui doit un paiement en contrepartie de quelque chose qui doit être fait pour lui.
Fondamentalement, l’ensemble de la relation est couverte par la notion d’engagement. La notion d’engagement relève de la parole (fut-elle écrite), qui cadre et encadre la relation, qui prépare le terrain et renforce la confiance :
- La créance est un « engagement », souvent matérialisé par des éléments types devis ou factures, tel qu’exprimé par le créancier. Le cas échéant, l’avoir est une reconnaissance d’un désengagement.
- Le règlement est de l’ordre de l’« engagement » tel qu’exprimé par le débiteur.
Face à ces engagements de part et d’autre, il y a deux contreparties différentes selon son statut :
- Le créancier est tenu à une contrepartie sous forme d’une réalisation sur le plan réel.
- Le débiteur est tenu à une contrepartie sous forme d’un paiement sur le plan monétaire (Il est essentiel de distinguer ces engagements, notamment le règlement, du paiement qui vient concrétiser sur un plan monétaire un engagement qui est de l’ordre de la parole échangée entre deux parties).
Tout de suite après ce détaillé analytique, un peu de philosophie concrète...