Bonjour,
J'ai évoqué dans un autre blog que 'la monnaie' est avant tout une idée associée à un objet et non pas l'objet qui lui sert de support. C'est de 'la confiance matérialisée'. Je crois que c'est son sens le plus profond pour la comprendre.
Je n'ai pas encore évoqué une qualité, une caractéristique, un attribut très important de la monnaie, quoiqu'il ne fasse pas son 'sens profond' : la monnaie a pour caractéristique d'être avant tout un nombre. Cela mérite d'être souligné: de fait, la qualité de nombre que revêt la monnaie n'est pas nécessaire à sa qualité d'incarnation de la confiance.
Ça c'est un coup de maître de plus. La monnaie, non seulement c'est avant tout une idée, mais c'est en plus une idée numérique: la monnaie est une échelle de quantification de la confiance, matérialisée sous différentes formes successives.
Plus que jamais, la monnaie n'est donc pas un 'bien' mais une idée. Car une idée n'est pas forcément un nombre, mais un nombre est forcément une idée, et cette idée est très précise.
A cet égard, au titre de 'teasing' et sans aller plus loin dans la dimension anthropologique, le déploiement de l'idée de la monnaie n'est pas étranger au déploiement de l'idée du nombre et de la quantification du monde, et vice-versa, le déploiement du nombre a aidé à la diffusion de l'idée de la monnaie. Il y a un lien entre la numérisation du monde et la monnaie. J'y reviendrai…mais beaucoup plus tard. Le sujet en jeu dépasse en effet largement ce cycle de post car il s'agit en effet de dessiner ce que pourrait être la monnaie après la monnaie telle que nous la connaissons aujourd'hui, en vue de mieux répondre à la finalité de favoriser les échanges entre les êtres humains en vue d'atteindre le plus grand bien être de tous.
Note: je m'excuse de ces posts intermédiaires avant de répondre aux questions posées en début de cycle, mais ils me semblent nécessaires pour comprendre la chute de l'histoire...